Quai des Belges : reportage à la bibliothèque

Le magazine culturel QUAI DES BELGES diffusé sur Arte Belgique le 19 mars 2014 a consacré une émission sur l’apprentissage du français à travers les pratiques culturelles réalisée dans le cadre de « La Langue française en fête ».

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Plusieurs projets y sont présentés et différents acteurs de l’alphabétisation et de la culture y prennent la parole.
Le Collectif Alpha y participait avec l’Atelier lecture en bibliothèque mené par Françoise Deppe, bibliothécaire, France Fontaine, formatrice, et le groupe d’apprenants LE4.
L’expérience fut riche et l’ambiance au rendez-vous !

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Vous la trouverez via ce lien :
http://www.rhizome-tv.be/spip.php?a…

Ecrits de femmes – Femmes auteures

table libraire

Le 8 mars est passé… et alors !!!
Nous avons voulu fait la part belle aux livres de femmes et nous vous proposons une sélection très large d’écrits d’auteures ou autrices de différents styles et de différentes origines.
Une façon de rendre hommage à toutes ces femmes qui vivent ou ont vécu la passion de l’écriture.
Savez-vous que sur 663 prix littéraires décernés depuis le début du 20e siècle, 16 % ont été attribués à des écrivaines, soit 108 femmes lauréates. L’égalité est encore lointaine en littérature comme dans bien d’autres domaines. Notons tout de même qu’en 2013, sur 10 prix, quatre ont été décernés à des femmes (les prix Médicis, Femina, Flore et Interallié), mais les prix les plus vendeurs (Goncourt, Renaudot, Goncourt des lycéens) reviennent toutefois à des hommes. Par ailleurs, les jurys des prix littéraires sont souvent très masculins (hors Femina, composé d’un groupe de femmes). L’Académie française n’a compté que 8 femmes sur 725 membres depuis sa création ; l’Académie Goncourt, 5 femmes membres pour 53 hommes.
Il faut dire que le nombre de femmes auteures éditées a toujours été inférieur à celui des hommes, d’où leur faible part dans les prix décernés. Outre que l’on peut se demander pourquoi (écrivent-elles vraiment moins ou leur production est-elle jugée moins digne d’intérêt ?), c’est de moins en moins vrai aujourd’hui. Le monde littéraire n’est cependant pas exempt de misogynie.
Source : L’observatoire des inégalités en France
http://www.inegalites.fr/spip.php?article281&id_mot=105

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Une idée de lecture pour vos enfants !

safari dans le lavabo

«Safari dans le lavabo » de Guillaume Guéraud, illustré par Hélène Georges
Éditions du Rouergue
Quel enfant en se brossant les dents n’a-t-il pas imaginé une vie extraordinaire dans les tuyaux du lavabo ? Les enfants aiment à se créer leurs propres monstres et les canalisations sont un domaine qui inspire par leur mystère.
Guillaume Guéraud met en scène un petit garçon inventif qui transforme l’ennuyeux brossage des dents en véritable aventure. Il se demande d’où viennent les bruits qui courent dans les canalisations. Il y a, c’est sûr, un anaconda, un alligator et même un boa constricteur. Mais peut-être y a t-il même des antilopes, des rhinocéros et des girafes (pliées en quatre) ? Personne ne sait comment ils sont arrivés… De quoi se nourrissent-ils alors qu’ils sont herbivores ?
Guillaume Guéraud nous invite dans l’imaginaire de ce garçon qui mêle à ce safari des références de films, jeux vidéos ou mangas tels Mario le plombier ou King Kong.
Il s’agit aussi d’une ballade graphique où dès la couverture les tuyaux s’emmêlent et cachent des animaux. Hélène Georges répond au texte et peuple les sous-sols de la ville de créatures étranges. Elles semblent exploser dans l’obscurité des décors. Les associations de couleur sont très réussies. Les enfants s’amuseront à rechercher les détails foisonnant dans ce paysage urbain particulier.
Qui dira que se brosser les dents est un acte banal ?…

« Dans le silence du vent » de Louise Erdrich

Dans le silence du ventUne envie de lecture ??? Voici le livre coup de coeur qui a été présenté lors de notre  dernier club de lecture.

Louise Erdrich est une auteure américaine de mère indienne de la tribu Ojibwa. Elle a été élevée dans une réserve du Dakota où se situe le roman. Elle se bat pour transmettre la culture amérindienne qui est menacée et dénoncer l’injustice qui règne encore dans les réserves. Car ce que Toni Morrison a fait pour les Noirs, Louise Erdrich le fait aujourd’hui pour les Indiens.

C’est à la lecture d’un rapport d’Amnesty International datant de 1999 qui indique qu’une Indienne sur trois est violée au cours de sa vie et que la plupart de ces crimes restent impunis car leurs coupables sont des Blancs et ne peuvent pas de ce fait être jugés sur le territoire indien que Louise Erdrich décide de s’emparer du thème du viol pour en faire le sujet principal de son roman.

Nous sommes en 1988, Joe 13 ans, le narrateur de ce livre jardine avec son père, lorsque sa mère arrive, le visage tuméfiée, blessée à de nombreux endroits. Le père de Joe est le juge tribal de la réserve où ils vivent mais il n’a aucune compétence dès lors que c’est un Blanc qui a commis ce crime. En effet, la loi est très compliquée, le juge tribal a autorité sur le territoire de la réserve si et seulement si le crime est commis par un Indien. S’il s’agit d’un Blanc ses pouvoirs sont nuls et le coupable reste impuni.

Joe décide avec ses amis de mener l’enquête… Comment concilier le désir de justice de Joe et de sa famille et la limitation des pouvoirs qui créent une manière de non-droit ?

On est également bercé par les histoires indiennes racontées par le grand-père de Joe car évidemment la culture indienne est au centre de l’oeuvre de louise Erdrich.

Un livre qui m’a beaucoup appris et sur les institutions qui régissent les réserves indiennes et sur la culture indienne que ce soit en termes de fêtes, de cérémonies religieuses ou de mythes.…

Animations sur le thème de l’alimentation à la bibliothèque

DSCN0740DSCN0744Ces vendredi 17 et lundi 20 janvier 2014, un étudiant bibliothécaire-documentaliste, Raffaele Marchi, a accueilli à la bibliothèque, des élèves de l’Ecole du Parvis pour leur proposer une animation sur les effets de notre alimentation sur l’environnement. L’Ecole du Parvis, ayant choisi l’alimentation comme thème de l’année, a répondu présent à l’invitation faite aux écoles de Saint-Gilles.

La séance du vendredi a commencé avec l’accueil de 24 élèves âgés de 9 à 12 ans. Invités à s’asseoir dans l’espace de la section jeunesse réservé aux animations, les enfants ont, dans un premier temps, écouté les consignes données par Raffaele : Ils doivent, par groupes de deux, observer attentivement toute une série de photographies. Au total, 16 pays sont représentés chacun au travers d’une famille posant avec ce qu’elle consomme en une semaine. On y observe autant la surabondance d’aliments (Etats-Unis,…) que des situations de pénurie (Tchad, Mali,…). Les enfants prennent des notes : les aliments qu’on trouve principalement pour chaque famille, les aliments qu’on retrouve dans plusieurs familles,…

Une fois, l’observation terminée, chacun regagne sa place et Raffaele fait intervenir les enfants pour ensuite leur parler des conséquences de nos choix alimentaires sur notre santé, sur l’environnement. Il leur explique également l’influence que nous pouvons exercer sur les flux commerciaux mondiaux. Les enfants réagissent et participent activement.

Les 16 photographies de format A3, en couleurs et plastifiées peuvent être empruntées au Réseau Idée, réseau sur lequel Raffaele s’est appuyé pour préparer son animation. Ce service d’information et de diffusion en éducation à l’environnement propose notamment plusieurs outils pédagogiques dont des malles portant sur des thèmes comme l’alimentation, l’énergie et le climat, la biodiversité et le jardin, la mobilité durable et bien d’autres encore.…

« Ici regarde… A quoi rêvent les statues ? »

Notre projet « Ici regarde… A quoi rêvent les statues » s’est terminé comme prévu avec le vernissage de l’exposition des travaux des élèves dont de magnifiques photos prises par les enfants. Les invités étaient nombreux au rendez-vous : tous les instituteurs et institutrices de l’Ecole du Parvis, leur directrice Vanessa Hutchinson ainsi que l’Échevin de la Culture Carlo Luyckx. Les parents des enfants étaient également de la partie. L’aboutissement de notre projet était que les enfants  présentent aux invités leur travail et puissent en parler. Pari accompli, les enfants ont été très fiers de guider les différents invités et de leur relater par le menu les différentes étapes de ce projet.

L’exposition est toujours visible à la section jeunesse de notre bibliothèque jusqu’au 18 janvier.…

La culture a de la classe

 

Quelques nouvelles de notre projet « ici… regarde. A quoi rêvent les statues »

Vendredi 11 octobre dans le cadre du projet subventionné par la Cocof « Ici… regarde. A quoi rêvent les statues » les enfants de la classe de Garance Holliger de l’Ecole du Parvis, l’artiste Natalia de Mello et une bibliothécaire se sont rendus au Middelheimpark à Anvers. Ce magnifique parc propose près de 500 statues de sculpteurs belges et étrangers, connus mondialement ou presque inconnus où l’ancien côtoie le nouveau. Nous avons également admiré des installations très modernes sur les pelouses et également dans les arbres.
Dans le train, des livres étaient mis à la disposition des enfants et la bibliothécaire a pu leur lire des histoires, ce qu’ils ont apprécié !

Une envie de visiter le Middelheimpark à Anvers ?

http://www.middelheimmuseum.be/man.net

Des infos à propos de l’Ecole du Parvis ?

http://www.ecole-du-parvis.be…

« Ici… regarde. A quoi rêvent les statues »

Le programme « La culture a de la classe » anciennement appelée « Anim’action » propose un partenariat entre l’école et les associations culturelles bruxelloises dans le but de développer pendant le temps scolaire des projets qui favorisent le plaisir de lire mais aussi l’expression artistique et la citoyenneté active.
La CoCof a lancé un appel à projets auquel la bibliothèque de Saint-Gilles a répondu et obtenu un avis favorable quant à la subsidiation nécessaire à l’accomplissement du projet.
Nous travaillerons donc à partir du livre édité par La lettre volée : « Ici… regarde. A quoi rêvent les statues » écrit par les deux artistes bruxelloises Evelyn Fischer-Lenotte et Natalia de Mello.

Elles sont parties d’un constat simple : nous cohabitons quotidiennement avec des statues que nous ignorons. Elles ont procédé à un repérage des sculptures dispersées à Bruxelles et ont collationné des informations à leur sujet. Dans une démarche artistique et pédagogique, elles soumettent leurs propres photos de ces monuments à un public d’enfants et d’adolescents. Ceux-ci sont invités à restituer leurs impressions sous forme de dessins, de collages, etc.
Intéressés par leur travail nous avons demandé à ces deux artistes plasticiennes de réaliser avec la classe de Garance Holliger de l’école du Parvis, voisine de notre bibliothèque, un travail autour des statues du quartier. Nous avons décidé de nous attacher à quatre d’entre-elles :
La porteuse d’eau de Julien Dillens à la Barrière de Saint-Gilles
Charles Plisnier de Akarova dans le Parc Pierre Paulus
Les dents de l’ogre de Pascaline Wollast à la Place Morichar
Quiétude de Blanche Desmaret à la Place Marie Janson

Nous sommes donc partis vendredi 4 octobre avec les enfants à la découverte de ces statues. Chacun avait une mission :
observation de la statue, c’est qui ou c’est quoi, quelle est sa forme, sa couleur, sa matière, qui l’a sculpté, quelle est sa taille, la mesurer et se mesurer pour pouvoir se comparer, où est la statue, que se passe-t-il autour d’elle, sert-elle à quelque chose ?
Les enfants munis de plusieurs appareils photo avaient la consigne de photographier la statue mais aussi leurs camarades pendant leur exploration. L’animation s’est terminée par un moment de lecture plaisir dans leur classe. Assis sur leur tapis, les enfants ont pu écouter plusieurs histoires racontées par une bibliothécaire.

Nous aurons l’occasion de nous revoir encore plusieurs vendredis matin jusqu’à l’aboutissement qui sera une exposition des travaux réalisés par les enfants à la bibliothèque communale de Saint-Gilles dans la semaine du 16 décembre. Nous continuerons à vous tenir au courant et à vous donner des informations tout au long de ce projet.

Nous nous rendrons vendredi 11 octobre au Middelheimpark à Anvers, un magnifique parc où sont exposées près de 500 œuvres.…

C’est quoi ce chambard !!??

Mouv'jeunesseLors de votre prochaine visite à la section jeunesse, vous remarquerez sans doute qu’il y a beaucoup de désordre dans les étagères des livres documentaires.  Un rat (de bibliothèque) n’y retrouverait pas ses petits !

Les bibliothécaires sont en train de réorganiser de fond en comble ces rayons : nouveau système de classement, nouvelles étiquettes, …

Bien sûr, pendant quelques semaines, les deux systèmes, l’ancien et le nouveau, cohabiteront plus ou moins harmonieusement.  L’équipe de la bibliothèque met tout en œuvre pour vous offrir le plus rapidement possible un nouveau système de classement qui sera plus clair et plus accessible pour les enfants.

N’hésitez pas à nous demander de rechercher et trouver avec vous le livre dont vous avez besoin.…