Le poème du mois de février

Février, un mois glacial aux vents impétueux et algides ? Mais non ! Préparez boissons chaudes et desserts sucrés, ravivez la flamme de votre chaudière, collez vous à votre chat et dégustez ces deux poèmes.
Celui-ci a été braconné dans « Je voudrais pas crever » de Boris Vian (est-il disponible ?)

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Pourquoi que je vis

 Pourquoi que je vis
Pourquoi que je vis
Pour la jambe jaune
D’une femme blonde
Appuyée au mur
Sous le plein soleil
Pour la voile ronde
D’un pointu du port
Pour l’ombre des stores
Le café glacé
Qu’on boit dans un tube
Pour toucher le sable
Voir le fond de l’eau
Qui devient si bleu
Qui descend si bas
Avec les poissons
Les calmes poissons
Ils paissent le fond
Volent au-dessus
Des algues cheveux
Comme zoizeaux lents
Comme zoizeaux bleus
Pourquoi que je vis
Parce que c’est joli.

 

Et celui-ci, pour les plus jeunes, a été attrapé dans « Poèmes pour mieux rêver ensemble » de Carl Norac désigné poète national 2020  (est-il disponible ?) 

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Bestiaire pas si bête

 Chevrette petite chèvre, vachette petite vache,
poulette petite poule et tralala.
Ne crois pas que c’est toujours comme ça,
n’en fais pas une fixette.
Le genette n’est pas une petite gêne, mais un mammifère.
La chouette n’est pas un petit chou, mais un oiseau.
La belette n’est pas une petite belle, mais un mammifère.
La fauvette n’est pas un petit fauve, mais un oiseau.
La mouette n’a pas un petit coup de mou.
Allons ! La carpette n’est pas un petit poisson.
Bon, ça suffixe, oublie ta leçon,
tu viens jouer, soeurette ?
Non, ne répète pas : et là on dit côa ? Et ici c’est côa ?
Ne fais plus ta rainette, ma petite reine, on y va.

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